Capri, pour tous les français, je crois que c’est avant tout la chanson ringarde d’Hervé Vilard…. mais c’est surtout une très jolie île de la baie de Naples!
On peut s’y rendre depuis Naples par un ferry (hors de prix), qui s’arrête dans le petit port de Marina Grande.
De là, on prend un funiculaire jusqu’à la ville de Capri. La ville est envahie de touristes (nous compris bien sûr), et de boutiques de luxe. Ça ressemble pas mal à Saint-Tropez, en gros.
Comme un peu partout en Italie, on peut trouver à Capri des babas au rhum géants. Ce qui a mon sens justifie déjà amplement un séjour là-bas.
Pour nous éloigner un peu de la foule et visiter l’île, nous avons pris un des nombreux sentiers qui parcourent le littoral. Depuis ces chemins, on a de très belles vues sur les « cale », des petites baies à l’eau turquoise…
Sans grosse surprise, Capri a un paysage typiquement méditerranéen (roches calcaires, pins maritimes, cyprès, tout ça).
L’île était (déjà) un lieu de villégiature très couru sous l’empire romain. L’empereur Tibère y a fait construire une série de villas, la plus connue étant la villa Jovis:
A côté de la villa se trouve un belvédère, le Saut de Tibère, d’où la légende raconte que l’empereur romain précipitait ses victimes…
A partir du 19ème siècle l’île devient très fréquentée par des artistes et le gratin de l’aristocratie européenne. C’est le cas du baron Fersen, un aristocrate et écrivain français qui s’est éxilé à Capri (après un scandale un peu à la Oscar Wilde et une condamnation pour débauche). On peut toujours visiter sa maison, la villa Lysis:
L’emblème de Capri est les Faraglioni di Capri, une formation de trois aiguilles rocheuses au sud de l’île.
Et voilà, après cette journée il est temps de dire Capri c’est f… au revoir Capri!
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